
Travailleuse d’usine mexicaine, cultivateur de riz indien, ménagère ougandaise, fermière aymara: ces personnes ont en commun d’être nées dans des nations exploitées ou opprimées. C’est le résultat de l’ordre mondial institutionnalisé : la prospérité de l’Occident vient en grande partie de l’appauvrissement du reste du globe. Pourtant, les positions antimondialisation actuelles sont trop souvent synonymes de fermeture des frontières et de repli sur soi. Pour faire contrepoids, Maïka Sondarjee développe une position internationale pour la gauche qui est réellement solidaire avec les nations du Sud: l’internationalisme radical. Avec cette vision anticapitaliste, décoloniale et féministe de la coopération internationale, elle souhaite intégrer l’Autre au cœur de nos préoccupations. Une invitation à décoloniser la solidarité internationale et à envisager une transition globale juste, seule façon de ne pas perdre le Sud.
Détails du livre
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Éditeur
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Texte original
Oui -
Langue
Français -
Date de publication
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Nombre de pages
272 -
Auteur de la préface
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Collection
À propos de l'auteur
Maïka Sondarjee
Maïka Sondarjee est professeure adjointe à l’École de développement international et mondialisation de l’Université d’Ottawa. Elle est québécoise par sa mère et indo-malgache par son père. Perdre le Sud est son premier essai.