«Le poivre, c’est pour le steak», «Difficile d’expliquer la CLASSE à ceux qui n’en ont pas», «Cet attroupement de doigts est déclaré illégal»…
Nous sommes nombreux·ses à avoir manifesté avec une affiche de Clément de Gaulejac durant la grève étudiante de 2012. Depuis, l’auteur et illustrateur a poursuivi son engagement dans le débat public par le dessin satirique, le nombre de ses affiches dépassant maintenant les 300. Du printemps 2012 à la COP15 en 2022, en passant par la pandémie, ce livre en présente une sélection et, ce faisant, raconte une certaine histoire du langage politique au Québec. «Je n’invente rien, ou presque. Je me contente de tendre l’oreille à la manière dont la langue est tordue, manigancée, pliée pour gouverner.»Détails du livre
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Éditeur
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Texte original
Oui -
Langue
Français -
Date de publication
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Nombre de pages
250 -
Auteur de la postface
À propos de l'auteur
Clément de Gaulejac
Artiste, auteur et illustrateur, Clément de Gaulejac vit à Montréal depuis une vingtaine d’années. Sa plus récente exposition s'intitule Les Maitres du monde sont des gens (Galerie UQO, 2019; Écart, 2021 ; Plein sud, 2022 ; Musée régional de Rimouski, 2023). Récipiendaire du prix Spirale Eva-Legrand pour son livre Tu vois ce que je veux dire ? (PUM, 2022), il est aussi l’auteur d’autres ouvrages, dont Les artistes (2017), Grande École (2012) et Le livre noir de l’art conceptuel (2011), publiés au Quartanier et Petites différences, les anciennes les modernes et toutes les autres (Éditions du Musée d'art contemporain de Montréal, 2023).