Alors que plusieurs vivent une écoanxiété grandissante et placent, année après année, l’environnement au sommet de leurs priorités, le ministère de l’Environnement du Québec s’avère trop souvent impuissant à assumer son rôle de protecteur des écosystèmes et de contrôleur des activités polluantes. Remplit-il véritablement sa mission ou maquille-t-il de vert les décisions de nos gouvernements pour mieux camoufler leur désengagement à l’égard des enjeux écologiques?
Louis-Gilles Francoeur et Jonathan Ramacieri ont scruté minutieusement les budgets et le fonctionnement du ministère de l’Environnement du Québec, depuis sa fondation en 1979 jusqu’à aujourd’hui, pour vérifier si ses moyens financiers et légaux sont à la hauteur des défis croissants qu’il est appelé à relever. Sur la base de données fiables et objectives, leur analyse met en lumière les conséquences de l’effritement de ses ressources dans trois dossiers majeurs: l’assainissement des eaux, la restauration des sites miniers et les changements climatiques. Le portrait qui en ressort est celui d’un ministère en perte de contrôle, en déficit de moyens techniques et financiers, au détriment de nos écosystèmes et de la qualité de notre environnement.
«J’aime le ministère de l’Environnement», écrit pourtant Louis-Gilles Francoeur, ancien journaliste en environnement reconnu pour sa rigueur, son objectivité et sa ténacité. Car si ce livre pose un regard sévère sur l’inaction gouvernementale, La caution verte se fonde aussi sur une conviction porteuse d’espoir: la démocratie et une vision gouvernementale écosystémique conséquente peuvent encore protéger le territoire, les espèces animales et la société humaine d’une catastrophe écologique.
Détails du livre
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Éditeur
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Texte original
Oui -
Langue
Français -
Date de publication
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Nombre de pages
224 -
Auteur ayant contribué
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Auteur de la préface